La violence inouïe déchaînée par la police dans les rues du centre de Tunis ce lundi 9 Avril, Fête Nationale des Martyrs de 1938 - ceux qui tombèrent sous les balles françaises aux cris de "Barlaman tounsi" ("Un parlement tunisien !) - contre des manifestants pacifiques de tous âges et de toutes conditions, cette violence peut sembler à première vue gratuite. Mais elle ne l'était pas. Elle obéit à un plan élaboré par les stratèges de l'ancien régime qui, tapis dans l'ombre, tiennent encore les rênes de l'appareil d’État et préparent leur retour officiel au pouvoir en rendant le gouvernement transitoire issu des élections aussi impopulaire que possible. La troïka qui est formellement au pouvoir est paralysée, comme le lapin devant le serpent. Si elle continue comme ça, elle ne va pas durer très longtemps, pas même jusqu'aux élections de l'année prochaine. Encore quelques très grosses "bavures" comme celle d'aujourd'hui et elle aura perdu toute crédibilité et toute légitimité. Le peuple, alors, devra reprendre la parole et l'initiative.
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lundi 9 avril 2012
Tunis, 9 avril 2012 : "L'Etat, c'est une bande de gens armés" (Friedrich Engels)
La violence inouïe déchaînée par la police dans les rues du centre de Tunis ce lundi 9 Avril, Fête Nationale des Martyrs de 1938 - ceux qui tombèrent sous les balles françaises aux cris de "Barlaman tounsi" ("Un parlement tunisien !) - contre des manifestants pacifiques de tous âges et de toutes conditions, cette violence peut sembler à première vue gratuite. Mais elle ne l'était pas. Elle obéit à un plan élaboré par les stratèges de l'ancien régime qui, tapis dans l'ombre, tiennent encore les rênes de l'appareil d’État et préparent leur retour officiel au pouvoir en rendant le gouvernement transitoire issu des élections aussi impopulaire que possible. La troïka qui est formellement au pouvoir est paralysée, comme le lapin devant le serpent. Si elle continue comme ça, elle ne va pas durer très longtemps, pas même jusqu'aux élections de l'année prochaine. Encore quelques très grosses "bavures" comme celle d'aujourd'hui et elle aura perdu toute crédibilité et toute légitimité. Le peuple, alors, devra reprendre la parole et l'initiative.
dimanche 8 avril 2012
samedi 7 avril 2012
7 avril 2012 : Un autre samedi ordinaire à Tunis
Ces images ont été prises le samedi 7 avril 2012 avenue Bourguiba, avenue de France et Place Mohamed Ali, au centre de Tunis. Plusieurs centaines de personnes avaient répondu à l'appel de l'Union des diplômés chômeurs (une traduction plus fidèle serait : "enchômés"). La réponse de la police a été la violence des matraques et des grenades de gaz toxiques. Les jours qui viennent s'annoncent agités à Tunis, où on - ceux d'en haut comme ceux d'en bas - s'apprête à fêter la journée des martyrs du 9 avril 1938.
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