majlis thawra ouroubia btouns مجلس الثورة الأوروبية بتونس
Assemblée EuropeanRevolution Tunisie
Asamblea EuropeanRevolution Túnez
EuropeanRevolution Assembly Tunisia
Este viernes 18 de mayo se constituye el Gobierno Provisional de la República, una iniciativa de ficción política que nace con el principal objetivo de introducir de manera democrática y pacífica una serie de elementos políticos imprescindibles para la apertura de un Proceso Constituyente en España que profundice la democracia y abra paso a la proclamación de la Tercera República.
Pincha en la imagen para entrar en el sitio web de la República Española
El proyecto, que ya puede verse en la web www.gobiernodelarepublica.com, persigue varios objetivos. El primero normalizar en el debate público la cuestión republicana y visualizar una alternativa auténtica, factible y necesaria, de otra forma de abordar las cuestiones políticas, económicas y sociales. En segundo lugar, ayudar a crear el caldo de cultivo para la apertura de un Proceso Constituyente que de paso a la Tercera República Española, un proceso que debe ser liderado únicamente por el pueblo, y no por una casta política que ha demostrado ser la más incompetente del último siglo en España. Y en tercer lugar, hacer ver a través del debate y de la acción política de difusión, la necesidad de un empoderamiento popular frente a los mercados y a las instituciones antidemocráticas, a la vez que se ofrecen soluciones a problemas del momento actual, alternativos a los planteamientos falaces del sistema y sus gobernantes.
Cualquiera puede participar en la elaboración de las políticas de la República Española a través de los distintos Ministerios, proponiendo y participando en los debates acerca de todas las cuestiones que afecten a dichas áreas. Las síntesis de dichos debates, sometidas a referéndums virtuales a través de las redes sociales, serán las políticas que desde sus distintas áreas compondrán las líneas de acción fundamentales del Gobierno de la República.
El Gobierno de la República ha hecho público incluso un Decreto de constitución en el que hace un llamamiento a la ciudadanía de este país a tomar el futuro en sus manos y despojar de su poder a quienes convierten los sueños de todo un país en pesadillas, y anima a cada ciudadano y ciudadana a participar en este proceso.
Quienes promueven el proyecto, miembros activos de todas las sensibilidades del movimiento republicano, dejan claro que la iniciativa no es más que un ejercicio de ficción política, aunque con la clara intención de abrir el debate en torno a determinadas cuestiones, y ayudar también a impulsar un proceso constituyente.
Rectificando el curso/Rectification de cap, por/parKcho, Cuba
La revancha de los innombrables de la Historia
Pregunta: ¿Le dice algo al lector español la
palabra “harraga”? Respuesta: Nada en absoluto. La variante dialectal del
árabe marroquí llama harragas a los africanos que destruyen sus documentos de
identidad antes de emigrar hacia Europa en patera para así dificultar su
repatriación por la policía de Schengen. Pero en la España poscolonial
carecen de nombre, pues los medios simplemente los llaman “inmigrantes
ilegales”.
Hasta hace unos días el viaje de estos
innombrables era siempre hacia el norte. Pero he aquí que la crisis económica
que asola a Europa acaba de servirnos una noticia que funciona a modo de
revancha de la Historia: el pasado 17 de abril el periódico argelino Liberté
publicaba un suelto sobre cuatro inmigrantes ilegales españoles interceptados
por los guardacostas de Argelia. Esta vez de norte a sur. Lo curioso es que
hace casi un mes que sucedió y, sin embargo, ni un solo periódico ni cadena
de televisión en España ni en el resto de Europa han dado todavía la noticia.
¿Se avergüenzan? Quién sabe. Ojalá les
vaya bien a esos cuatro muchachos en su próximo intento, quizás hasta
Argentina, Venezuela o Cuba.
He aquí la traducción al español del suelto:
Harragas españoles interceptados en Orán ¿Quién lo hubiera creído?
Por Reguieg-Issaad, K.
La información es un bombazo y no pasa inadvertida, ya que se trata de...
harragas españoles recientemente detenidos por los guardacostas argelinos de la
ribera occidental del país.
La crisis económica mundial que afecta a España y a algunos países europeos
dio ideas a un grupo de cuatro jóvenes españoles, que decidierona buscar
trabajo en tierras africanas. ¿Acaso hay algo más natural que esos mismos
jóvenes, una vez que Argelia les hubo negado la visa, tratasen de cruzar el mar
a la inversa?
Los harragas españoles fueron interceptados en una embarcación cuando
trataban de poner pie en la costa de Argelia. Se sentían atraídos por las
oportunidades de trabajo en muchas empresas españolas que hay en Orán. Según
nuestras fuentes los jóvenes españoles, que habían perdido sus empleos en
empresas quebradas, habían presentado (sin éxito) una solicitud de visa para
entrar en Argelia. Los jóvenes
españoles detenidos serán devueltos a su país.
La revanche des innommables de l'Histoire
Question : le
mot “harraga” dit-il quelque chose aux lecteurs d’Espagne ? Réponse :
rien du tout. En arabe marocain, c’est ainsi que l’on a surnommé les
candidats africains à l émigration vers l’Europe qui, avant de s’embarquer
sur des pateras – ces barques à fond plat – brûlent leurs documents d’identité
pour rendre ainsi plus difficile leur rapatriement d’Europe, au cas où ils
seraient pris par la police de Schengen. Mais dans l’Espagne post-coloniale,
ils n’ont pas de nom, les médias les appellent simplement des « immigrants
clandestins ». Jusqu’à ces derniers jours, le voyage de ces innombrables
se faisait toujours vers le Nord. Mais voilà que la crise économique qui
accable l’Europe vient de nous apporter une nouvelle qui semble une revanche
de l’histoire : le 17 avril dernier, le quotidien algérien Liberté
a publié une brève sur quatre immigrants clandestins espagnols interceptés
par les garde-côtes algériens. Cette fois-ci, le voyage allait du Nord vers
le Sud. Ce qui est bizarre, c’est que l’événement s’est produit il y a
presque un mois et qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, ni en
Europe ni dans le reste de l’Europe, n’ont diffusé l’information. Ont-ils
honte ? Qui sait. Espérons que ça ira mieux pour ces quatre jeunes, lors
de leur prochaine tentative, qui sait, vers l’Argentine, le Venezuela ou
Cuba. Voilà l’info :
Des harragas espagnols appréhendés à
Oran. Qui l'eût cru ?
L’information
est de taille et ne passe pas inaperçue puisqu’il s’agit de harragas… espagnols
qui ont été récemment appréhendés par les gardes-côtes algériens de la façade
maritime ouest.
La crise
économique mondiale qui frappe de plein fouet l’Espagne et certains pays
européens a donné des idées à un groupe de quatre jeunes espagnols de chercher
du travail sur les terres africaines. Et quoi de plus naturel que de tenter la
traversée de la mer à contresens par ces mêmes jeunes qui n’ont pas réussi à
obtenir le visa algérien.
C’est sur
une embarcation que les harragas espagnols ont été interceptés, alors qu’ils
tentaient de fouler le sol algérien. Ces jeunes ont été attirés par les
débouchés de travail compte tenu de la présence à Oran de nombreuses sociétés
espagnoles. Notre source affirme que les jeunes Espagnols, qui avaient perdu
leur travail dans leurs sociétés en faillite, avaient introduit une demande
(infructueuse) de visa d’entrée en Algérie.
Ils
caressaient l’espoir de dégoter du travail au sein des entreprises espagnoles
installées en Algérie, particulièrement à Oran, ajoute-t-on de même source.
Cette dernière précise que les jeunes Espagnols appréhendés seront renvoyés
dans leur pays d’origine.
Hassan et
Omar, gardes-côtes algériens, en patrouille en mer sur la façade maritime
ouest.
Hassan : Dis-moi Omar, comment se porte ton frère à Saint-Denis ?
Omar : Ça va. Il est content que Sarkozy fasse ses valises. Il commençait
à en avoir marre d’être l’extrémiste, le terroriste, le mangeur de halal et le
prieur de rue de service.
Hassan : Ouais... Je sais pas si Hollande va changer grand-chose. Et puis
il y a la grande blonde, la fille de son père, celle qui a un nom bleu...
Omar : Marine ? Pas bon Marine effectivement.
Hassan : Omar, passe-moi les jumelles.
Omar passe les jumelles à Hassan.
Hassan : Encore des Harragas*.
Omar : Combien sur la barque ?
Hassan : Quatre.
Omar : C’est peu ça pour des Harragas. C’est du voyage intime.
Hassan : Attends, mais elle ne va pas dans le bon sens la barque !
Omar : Comment ça, elle ne va pas dans le bon sens ?
Hassan : Bah oui, ils reviennent au pays au lieu d’aller vers l’Europe.
Ils ont oublié d’embrasser leur mère avant de partir ou quoi ?
Omar : Passe-moi les jumelles. Hassan lui donne les jumelles.
Omar : Mais tu as raison, ils viennent vers nous ! Et qu’est-ce qu’on fait
dans ces cas-là ? Moi je sais gérer les départs, pas les arrivées !
Hassan : Appelle Bachir. Omar appelle Bachir, chef des gardes-côtes algériens.
Omar : M. Bachir, c’est Omar, garde-côte sur la façade ouest. Salamaleik.
Bachir : Salam Omar.
Omar : Comment ça va ?
Bachir : Ça va.
Omar : La famille, ça va ?
Bachir : Ça va.
Omar : Et la santé, ça va ?
Bachir : La santé, ça va aussi.
Omar : Bachir, on a un petit problème ici avec des Harragas.
Bachir : Depuis quand les Harragas sont un problème ? Tu fermes les yeux
et ça passe.
Omar : Oui, mais là ils viennent chez nous.
Bachir : Comment ça « ils viennent chez nous » ? La définition
du Harraga, c’est le Maghrébin qui part. Le Maghrébin qui revient, c’est soit un
fils de responsable au bord de la retraite, soit un vieux, soit un fou, mais
pas un Harraga.
Omar : Oui, mais là on a quatre types sur un bateau, ils ont pas l’air
frais, et ils viennent vers nous.
Bachir : Omar, ne te fous pas de moi.
Omar : Wallahi, on a quatre types dans une barque qui viennent vers nous ! Hassan hoche la tête, alors que la vedette des gardes-côtes rejoint la
barque.
Hassan : Et ils n’ont pas l’air maghrébin.
Omar : Comment ça « pas l’air maghrébin » ?
Bachir : Comment ça « pas l’air maghrébin » ?
Hassan : Pas l’air maghrébin dans le sens qu’ils ont l’air européen.
Omar : Un Harraga européen ? !
Bachir : J’appelle le ministre. Bachir appelle le ministre de l’Intérieur.
Bachir : Monsieur le ministre, c’est Bachir, chef des gardes-côtes.
Salamaleik M. le ministre.
Ministre : Salam Bachir.
Bachir : Comment ça va ?
Ministre : Ça va.
Bachir : La famille, ça va ?
Ministre : Ça va.
Bachir : Et la santé, ça va ?
Ministre : La santé, ça va aussi.
Bachir : Monsieur le ministre, on a un problème. On a des Harragas européens
qui viennent vers nos côtes.
Ministre : Bachir, Harraga et Européen, c’est pas compatible.
Bachir : Je suis d’accord M. le Ministre, mais là on en a quatre.
Ministre : Bachir, ne te fous pas de moi.
Bachir : Wallahi, Monsieur le ministre. Ah, et Hassan vient de me dire,
sur l’autre ligne, qu’ils les ont fait monter sur leur vedette. Un instant...
M. le ministre, ils disent qu’ils n’ont pas de papiers, mais ils le disent en
espagnol. Ils disent aussi qu’ils veulent travailler à Oran, qu’il n’y a plus
de travail chez eux sans dire où c’est chez eux, ils disent que c’est à cause
de l’euro, de la Grèce, de l’austérité...
Ministre : Bachir, tu es en train de me dire que des clandestins espagnols
ont été arrêtés sur nos côtes par Hassan et Omar ?
Bachir : Euh, oui. Et le problème, c’est que là on ne connaît pas la
procédure à suivre.
Ministre : La procédure ?
Bachir : Bah oui, on en fait quoi des types ? On les envoie en centre de
détention ?
Ministre : Bachir, tu me les envoies immédiatement au bureau. On ne les
touche pas. On va les renvoyer vite fait chez eux, mais avant, je veux prendre
une photo. Sinon, ma femme va jamais me croire. Des clandestins européens... Il
faut que j’appelle le président. Le ministre appelle le président.
Ministre : Monsieur le président, c’est le ministre de l’Intérieur.
Salamaleik.
Président : Salam.
Ministre : Comment ça va, M. le président ?
Président : Ça va.
Ministre : La famille ça va ?
Président : Ça va.
Ministre : Et la santé, ça va ?
Président : La santé, ça va aussi.
Ministre : Monsieur le président, on a un problème. On a des Harragas
européens qui sont arrivés sur nos côtes.
Président : M. le ministre, ne vous foutez pas de moi.
Bachir : Wallahi, monsieur le président ! Et après interrogatoire, il
semble que beaucoup d’autres Européens s’apprêtent à débarquer chez nous.
Rapport à l’euro, la Grèce, l’austérité...
Président : Quand il y en a un ou quatre, ça va. Mais s’il y en a beaucoup,
ça va faire des problèmes.
Ministre : M. le président, si je peux me permettre, il faut réagir avant
de se faire bouffer. Ils vont venir avec leur bière et comment appelle-t-on ça,
le jamón ibérico, et leurs femmes dénudées. Si on n’y prend pas garde, à force
d’immigration, on aura le sentiment de ne plus être chez nous, de voir des
pratiques qui s’imposent à nous et qui ne correspondent pas aux règles de notre
vie sociale.
Président : Le drame de l’Europe, c’est que l’homme européen s’est fait
cannibaliser par la finance. Le trader européen ne connaissait que l’éternel
recommencement de la spéculation, rythmé par les cours de la Bourse. Dans cet
imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure
humaine ni pour l’idée de progrès.
Ministre : Bien dit M. le président.
Président : Il va falloir rassurer nos compatriotes sur ces migrations de
populations. Après tout, remettons-les dans les bateaux !
Ministre : D’accord M. le président. Mais tout de même, M. le président,
où va le monde ? * Migrants clandestins prenant la mer depuis l’Afrique du Nord pour
rejoindre les côtes nord-méditerranéennes, de Harrāga, mot d’origine
nord-africaine signifiant « qui brûlent » (les papiers).
Le réseau international pour l’audit citoyen (International Citizen debt Audit Network) ICAN a vu le jour avec le mot d’ordre "Nous ne devons pas, nous ne payons pas"
Le réseau international pour l’audit citoyen (International Citizen debt Audit Network) ICAN a vu le jour avec le mot d’ordre "Nous ne devons pas, nous ne payons pas". L’objectif est de regrouper les mouvements et réseaux de différents pays européens et d’Afrique du Nord qui luttent contre l’imposition de mesures d’austérité pour une coordination des audits citoyens.
La première réunion euro méditerranéenne du réseau d’audit citoyen des dettes s’est tenue le 7 avril à Bruxelles. Les pays représentés étaient au nombre de 12 : Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni, France, Allemagne, Belgique, Egypte et Tunisie. Ces différents pays ont soit un processus d’audit en cours, soit un audit ou une campagne contre l’austérité en préparation.
Au cours de la réunion, les différentes organisations, réseaux et mouvements sociaux ont partagé leurs expériences à propos du type d’audit mené ou en préparation dans chacun des pays ainsi que les actions et stratégies de mobilisation sociale. Parmi eux, la plateforme espagnole d’audit citoyen "Nous ne devons rien, nous ne payons pas" qui rassemble différentes organisations et mouvements sociaux de l’Etat espagnol et se prépare à mener un audit citoyen dans le pays.
Au delà de l’échange d’informations sur la manière dont, dans chaque pays on s’attaque à la dette, la réunion a posé les jalons d’une meilleure communication et coordination du travail international. Elle a aussi donné lieu à un agenda commun qui prévoit d’importantes dates d’action contre la dette et l’austérité : le 1er mai, des journées d’action globales des 12 et 15 mai (qui coïncide avec le premier anniversaire du mouvement des Indignés en Espagne) et les actions de mobilisation et de blocage qui se tiendront du 16 au 19 mai à Francfort contre la Banque centrale européenne.
La proposition faite par les représentants grecs d’une journée d’action contre la dette, l’austérité et en solidarité avec le peuple grec a reçu un accueil chaleureux. Celle-ci aura lieu probablement au cours de la semaine globale d’action contre la dette et les institutions financières internationales entre le 8 et le 15 octobre. Cette année coïncide avec le 25e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, président du Burkina Faso, éliminé - entre autres raisons - parce qu’il contestait le paiement de la dette. La possibilité d’une autre rencontre probablement à Barcelone à l’automne sera étudiée. Sa particularité : une plus large participation de militants de la base et une présence de davantage d’organisations et de pays.
Les auteurs grecs de Debtocracy ont eux présenté leur nouveau film Catastroika www.catastroika.com.
Bref résumé de la situation dans les différents pays représentés
En Espagne, le travail pour la mise en place d’un audit citoyen a démarré en octobre 2011. En mars 2012, une plateforme pour un audit citoyen de la dette "Nous ne devons rien, nous ne payons pas" a été constituée avec des groupes locaux dans tout le pays. En démontrant l’illégitimité de la dette que le gouvernement espagnol, l’Union Européenne et les pouvoirs locaux utilisent comme un prétexte pour imposer une austérité dévastatrice, l’audit citoyen de la dette se propose de faire la lumière sur les processus qui ont conduit à cette situation. Un objectif fondamental est de décider - sans interférence des marchés financiers, de la Commission Européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI - à travers un processus démocratique et souverain que faire de cette dette. Ce sera un processus citoyen ouvert à ceux et celles qui souhaitent y participer. D’une part, il concernera la dette de l’Etat espagnol en tant que débiteur - tant la dette publique que la dette privée qui risque de faire l’objet d’une socialisation. Il portera sur différents niveaux : l’Etat et les collectivités territoriales (régions et municipalités). L’objectif est d’avoir une vision globale qui aille au delà des questions économiques et financières en intégrant également la dimension du genre, l’environnement, la culture et les aspects sociaux et politiques. D’autre part, l’audit analysera également le rôle de l’Etat espagnol en tant que créancier de pays en développement www.auditoria15m.org .
Les représentants grecs ont décrit la situation de leur pays comme celle d’un génocide social. Leur campagne pour le non-paiement et un audit sur la dette existe depuis maintenant un an et reçoit un large soutien en particulier du mouvement des Indignés. Elle met l’accent sur la question du genre. Georges Mitralias, membre du Comité grec contre la dette a rappelé le suicide du pharmacien à la retraite (qui a préféré une mort digne plutôt que la perte de sa dignité en raison des coupes dans sa pension) www.contra-xreos.gr.
L’audit irlandais a débuté en janvier 2011 et a été initialement réalisé à petite échelle par des experts universitaires. La plupart de la dette provient du sauvetage de la banque Anglo Bank (sous procédure judiciaire). Cette dette a fait l’objet d’un prêt de la Banque centrale européenne que l’Etat continue de rembourser en appliquant en contrepartie des mesures d’austérité drastiques. On en est aujourd’hui à une étape de sensibilisation et de mobilisation de la population sur base des résultats de l’audit. Les objectifs de la campagne intègrent la régulation globale du secteur financier www.notourdebt.ie.
La campagne portugaise qui a démarré en décembre 2011 rassemble experts, professionnels et militants de base avec l’objectif de mettre à nu l’illégitimité de la dette pour obliger à sa restructuration. La stratégie d’audit doit être la base de la création d’un nouveau modèle social www.auditoriacidada.info.
En Italie, de nombreux réseaux d’éducation populaire dans les universités et les écoles publiques défendent le non-paiement et des mobilisations contre les banques, les privatisations ou la construction du TGV Turin Lyon. Il y a également des plaintes en cours contre la privatisation et l’absence de régulation www.rivoltaildebito.globalist.it.
La croissance économique polonaise est soutenue par l’endettement auprès des institutions financières, endettement à même de provoquer une nouvelle crise de la dette. La population est confrontée à une baisse d’impôt sur les sociétés, une augmentation de la TVA dont les effets retombent sur les populations défavorisées, une réforme de la Sécurité sociale avec des difficultés croissantes d’accès à des soins de santé et des privatisations. Il faut également signaler l’intention des politiques de repousser l’âge du départ à la retraite. Une large majorité de la population est opposée à ces mesures et un processus d’audit démarrera prochainement www.nienaszdlug.pl.
En Égypte, des personnes et groupes travaillent à l’organisation d’une campagne en partenariat avec des organisations en Allemagne, en France, en Belgique, en Tunisie et en Angleterre en vue d’aboutir à une suspension des paiements. Le gouvernement actuel - qui a contracté en un an plus de 8 fois les montants contractés par Moubarak pendant le même laps de temps - les combat. Les membres de cette campagne veulent organiser une pétition auprès du parlement européen sur la dette odieuse de la période Moubarak pour en suspendre le paiement www.dropegyptsdebt.org.
Les mobilisations contre la dette en Tunisie ont pour objectif la fin du régime actuel, la mise en place d’un moratoire sur le paiement de la dette et l’annulation de la dette odieuse accumulée par le régime de Ben Ali. Une campagne de sensibilisation impliquant les médias, les syndicats, les chômeurs a notamment à son actif une pétition signée par 130 parlementaires européens pour appuyer sa revendication d’un moratoire. Cependant, le gouvernement profite de la crise pour continuer l’endettement. Il y a une collaboration étroite avec des organisations et des partis en France www.tunisie.attac.org, www.zelzel.net.
En France, le collectif pour un audit citoyen a plus de 120 groupes locaux sur tout le territoire. En plus de la question de la dette, il travaille sur les mesures d’austérité et le Pacte budgétaire de l’Union européenne. Les "Indignés" parisiens ont également organisé un groupe de travail sur la dette www.audit-citoyen.org.
Au Royaume-Uni, la dette est un instrument politique pour les libéraux. Elle a été contractée de manière non démocratique et a pour contrepartie comme ailleurs des politiques d’austérité. Différents groupes organisent des activités de solidarité avec la Grèce, l’Irlande et Égypte mais entament également un audit de la dette britannique qui sera principalement réalisé par des experts www.jubileedebtcampaign.org.uk.
En Allemagne, où les médias répètent qu’il n’y a pas de crise, les inégalités se creusent. Les représentants présents considèrent qu’il est important de travailler au niveau international et organisent les actions contre la BCE à Francfort du 16 au 19 mai www.blockupy-frankfurt.org.
En Belgique, le CADTM et Attac mènent une campagne contre le sauvetage bancaire du gouvernement et particulièrement dans le cas de Dexia qui a fait l’objet de deux sauvetages. Ils ont déposé un recours contre les garanties octroyées par l’Etat belge lors du second sauvetage de Dexia www.sauvetage-dexia.be.
Le groupe franco-tunisien d'ATTAC et du CADTM interroge Eric Toussaint à propos de la Tunisie lors de la réunion euro-méditerranéenne des campagnes d'audit de la dette le 7 avril 2012
Les travailleurs polonais vont travailler jusqu’à 67 ans... autant dire
jusqu'à ce que mort s'ensuive, étant donné une faible espérance de vie
en bonne santé. Triste journée, honte à ces députés qui ont voté un recul sans précédent! Honte à eux qui détruisent sans vergogne ce que
nos ancêtres ont gagné avec des luttes sanglantes, en 1905, en 1918, en
1945!!!!
Monika K.
البرلمان البولندي يقر رفع سن التقاعد إلى 67 عاماً
تاريخ النشر: السبت 12 مايو 2012
وارسو (د ب أ) - وافق البرلمان البولندي
أمس، على رفع سن التقاعد إلى 67 عاماً، رغم المعارضة القوية من أعضاء
النقابات العمالية. ويتعين عرض مشروع القانون على مجلس الشيوخ (الغرفة
العليا للبرلمان)، حيث من المتوقع أن يتم تمريره في خطوة يليها توقيع رئيس
البلاد عليه بشكل نهائي ليصبح قانوناً. وحذر رئيس الوزراء دونالد
تاسك من “كارثة” في حال عجزت بولندا عن رفع سن التقاعد، وهي خطوة لا تحظى
بشعبية، إذ قال إنه من الضروري كفالة معاشات للمتقاعدين مستقبلاً. وتتوقع
دراسات حدوث نقص في العمالة بحلول 2040 عندما تتجاوز أعمار سكان البلاد
حاجز الخمسين عاماً. وكان مجلس النواب وافق على مشروع القانون الذي صوت
لصالحه 268 نائباً، مقابل رفض 185 نائباً. وينص مشروع القانون على زيادة سن
التقاعد تدريجياً من 65 عاماً للرجال و60 عاماً للسيدات في الوقت الحالي،
إلى 67 عاماً للجميع بدءاً من العام المقبل، على أن يسري سن التقاعد الأعلى
بشكل كامل بحلول 2020 للرجال وبحلول 2040 للسيدات. يأتي التصويت في
الوقت الذي احتشد فيه أعضاء النقابات العمالية خارج البرلمان في يوم ثالث
من الاحتجاجات، وتعهدوا بحصار المبنى وعدم السماح لأعضائه بمغادرته. كما
قاموا بإحراق صور للوزراء ووضعوا نعشاً كرمز للبلاد. ولم يتم السماح لزعيم
نقابة “تضامن” العمالية بيوتر دودا بدخول البرلمان خلال عملية التصويت.
ووصف بياتا كيمبا، من حزب بولندا المتحد المعارض، ذلك بأنه “يوم أسود
للديمقراطية البولندية”. وقال زعيم المعارضة ياروسلاف كاتشينسكي، زعيم حزب
القانون والعدالة (يمين)، إن التعديل “سيوضع في سلة القمامة” إذا ما استعاد
حزبه السلطة، وأن هناك سبلاً أفضل لتسريع وتيرة نمو الاقتصاد البولندي.
Polish MPs approve plans to raise retirement age to 67
11 May 2012
Poland's
parliament has approved plans by the centre-right government to raise
the age at which most Poles can retire to 67 years.
Under the new law, the retirement age will be gradually moved upwards, from the current age of 65 for men and 60 for women.
The government says the move will help Poles build up larger pensions and reduce state spending.
The plans have prompted protests from trade unions and the centre-left.
The 460-member lower house of parliament, the Sejm, passed the measure by 268 to 185 votes, with two abstentions.
Observers say it is almost certain to be endorsed by the upper chamber, the Senate.
The reform envisages that the retirement age will reach 67 for men by 2020, and for women by 2040.
But
women will be able to take partial retirement at 62 if they have worked
for 35 years, and men will be able to do so at 65 if they have worked
for 40 years.
This exception was agreed to win support for the
bill from the junior partner in the governing coalition, the Polish
Peasant's Party,
Trade unions bitterly oppose the change and have
threatened to organise strikes during the European football
championships being held in Poland in June.
The lifting of the
retirement age is part of a series of tough reforms announced by the
government of Prime Minister Donald Tusk after its re-election last
year.
Along with raising the pension age, they include phasing out
special pension arrangements for farmers, miners, policemen, firemen
and priests.
The government also hopes to reduce the budget deficit to just 1% by the end of the current parliament in 2015.
Camara baja del Parlamento polaco aprueba la jubilación a los 67 años
11 de Mayo de 2012
La Cámara de diputados polaca aprobó el viernes que la edad de
jubilación pase de 65 a 67 años de forma progresiva, un proyecto
elaborado por el gobierno liberal del primer ministro Donald Tusk.Según
la nueva ley, la edad de la jubilación, actualmente 60 años para las
mujeres y 65 para los hombres, irá avanzando a partir de 2013 de forma
progresiva hasta lograr que en 2020 todos los hombres se jubilen a los
67 años y en 2040 ocurra de igual manera para todas las mujeres.
El
proyecto prevé también que las mujeres, a 62 años, y los hombres, a los
65, podrán, si lo desean, jubilarse anticipadamente con una pensión
del 50%. Pero para ello, las mujeres deberán haber cotizado durante 35
años y los hombres durante 40 años.
Según recientes estudios, la
mitad de los habitantes de Polonia, país de 38,2 millones de habitantes,
tendrá más de 50 años hacia 2042 y sólo un tercio de los polacos estará
activo en el mercado del trabajo.
Las discusiones sobre la
reforma de las jubilaciones generaron una importante ola de protestas
por parte de los sindicatos y de la oposición, tanto de izquierda como
de derecha.
Tras la aprobación por parte de los diputados, los
sindicalistas de Solidaridad bloquearon todas las salidas del hemiciclo.
A finales de marzo, más de 10.000 personas protestaron en las calles de
Varsovia contra esta reforma.
Para que entre en vigencia, la reforma debe aún ser aprobada por el Senado y promulgada por el presidente Bronislaw Komorowski.
La chambre basse du parlement polonais approuve la retraite à 67 ans
VARSOVIE - La Diète (chambre basse) polonaise a approuvé vendredi le
recul de l'âge de la retraite qui passera progressivement à 67 ans, un
projet élaboré par le gouvernement libéral du Premier ministre Donald
Tusk.
Selon la nouvelle loi, l'âge de la retraite, actuellement
60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes, sera reculé
progressivement à partir de 2013, pour atteindre 67 ans en 2020 pour les
hommes et en 2040 pour les femmes.
268 députés de la coalition
gouvernementale, soutenus par des députés de l'un des partis de gauche,
le Mouvement Palikot, ont voté pour cette réforme. 185 députés étaient
contre et deux autres se sont abstenus.
La loi prévoit que les
femmes, à 62 ans, et les hommes, à 65 ans, pourront, s'ils le
souhaitent, prendre une retraite anticipée d'un montant réduit de 50%.
Les femmes devront toutefois avoir cumulé 35 ans de cotisations et les
hommes 40 ans.
La réforme concerne également les militaires de
carrière et les policiers de différentes formations qui devront
travailler 25 ans, contre 15 ans aujourd'hui, pour acquérir le droit à
la retraite.
Avec cette réforme, la Pologne rejoindra plusieurs
autres pays de l'UE qui ont déjà décidé de reculer l'âge de la retraite à
67 ans, dont le Danemark, l'Allemagne, l'Espagne et les Pays-Bas, selon
les libéraux polonais.
Une hausse radicale et permanente de la
cotisation retraite serait l'unique alternative à la réforme
gouvernementale, a estimé le chef du gouvernement lors d'un débat
houleux au parlement précédant le vote.
Le gouvernement de M.
Tusk voit dans cette réforme une réponse à la tendance à la baisse
démographique, au vieillissement de la population et au risque d'un
manque dramatique de main d’œuvre en Pologne à l'horizon des années
2040.
Selon de récentes études, plus de la moitié des habitants
de la Pologne, pays de 38,2 millions d'habitants, auront plus de 50 ans à
l'horizon 2042 et un tiers seulement des Polonais seront alors actifs
sur le marché du travail.
La réforme des retraites a provoqué,
dès le début des travaux sur ce texte, une importante vague de
protestations de la part des syndicats et de l'opposition, tant de
gauche que de droite.
En réponse au vote positif sur la réforme,
les syndicalistes de Solidarité ont bloqué avec des chaînes toutes les
portes du parlement, pour empêcher les députés d'en sortir.
Fin
mars, plus de 10.000 personnes avaient manifesté dans les rues de
Varsovie contre cette réforme, à l'appel du syndicat Solidarité.
Pour
entrer en vigueur, la loi sur le recul de l'âge de la retraite doit
encore être approuvée par le Sénat et promulguée par le président
Bronislaw Komorowski.